Guest guest Posted July 15, 2011 Report Share Posted July 15, 2011 Géniale! Merci Philippe, 2011/7/15 Philippe Mollard > ** > > > Une fois de plus, ça laisse rêveur... > D'une part, un produit importé et utilisé en Europe doit bénéficier du > marquage CE, ce qui implique un mode d'emploi dans toutes les langues > européennes concernées. > Et puis : NON, tout le monde n'est pas supposé comprendre la langue > d'origine du fabricant. Qui saurait traduire en swahili le mode d'emploi du > traîneau du Père Noël, écrit en lappon ? > D'autre part, les fabricants et laboratoires - pour économiser quelques > cents - radinent sur les tarifs de traduction, et de nombreux traducteurs > morts de faim cassent les prix et sont prêts à accepter n'importe quel tarif > pour des travaux dans des domaines en lesquels ils ne sont pas compétents. > Les clients ne se privent pas d'en profiter et ça tire la qualité vers le > bas. Nous revenons à l'époque des années 70/80 où les notices des chaînes > stéréo japonaises étaient successivement traduites du japonais au coréen, > puis à l'anglais, puis au français, à chaque étape par des gens incompétents > qui traduisaient de la langue source vers une langue qu'ils ne maîtrisaient > pas. Et idem pour les motos japonaises : papillon collé sur le réservoir " à > lire avant d'opérer le véhicule " . Je ne savais même pas qu'il était > malade... > Pour économiser quelques euros, les industriels font d'énormes dommages à > leur image de marque. Un document pourri reste longtemps dans la mémoire de > leurs clients (je vous citerai volontiers l'exemple d'un catalogue > d'orthodontie américain qui était une vraie daube en version US et dont nous > avons fait un exemple de qualité en version FR, mais bon...) > Pour résumer, la traduction est souvent sous-évaluée et sous-estimée, parce > qu'elle se fait " loin des yeux, loin du coeur " et qu'elle a l'air facile, > non créative et non productive. Mais c'est beaucoup de travail très > spécialisé, créatif et productif d'image de marque et d'efficacité, que très > peu de gens sont capables de faire correctement. > > Bon WE à tous, > > Philippe > > > OT: 47 erreurs médicales liées à une faute de traduction ! > > Bonjour, > > Qui douterait encore du rôle du traducteur ? Apparemment, encore trop de > monde, notamment dans les entreprises. > > Voir cet article, en FR, sur le site de l'Observatoire européen du > plurilinguisme (OEP) (signalé à mon attention par une collègue, Nathalie > Schon, que je remercie) sur une erreur de traduction EN>DE : > > " Allemagne: 47 erreurs médicales liées à une faute de traduction > 21-08-2007 > AFP - Dimanche 12 août, 14h43 > BERLIN (AFP) - Quarante-sept patients opérés du genou dans un hôpital de > Berlin ont été victimes d'une erreur médicale en raison d'une mauvaise > traduction de la notice concernant la prothèse qu'on leur a implantée, > rapporte dimanche le quotidien berlinois Tagesspiegel. > " Cet accident est impardonnable " , a reconnu le responsable de l'institut > qui chapeaute l'hôpital Sankt-Hedwig, Reinhard Nieper, interrogé par le > journal. > Les patients souffraient à l'articulation du genou. La prothèse était > censée leur redonner de la mobilité. > Mais les médecins ont implanté ces prothèses sans y ajouter le ciment > qui était prévu, car l'autocollant en allemand indiquait " prothèse ne > nécessitant pas de ciment " . En anglais pourtant, l'indication d'origine > évoquait une prothèse " Non-Modular Cemented " (non modifiable et devant > être cimentée), rapporte le Tagesspiegel. > Les médecins ont été formés à l'utilisation de la prothèse sans que > quiconque ne remarque l'erreur. Un représentant du fabricant, présent > lors des premières opérations réalisées à Berlin, n'a rien constaté > d'anormal, ajoute le journal. > Les patients, opérés entre mai 2006 et mars 2007, ont été informés de > l'erreur et, de fait, un tiers d'entre eux avaient fait état de > " problèmes " avec leur nouvelle prothèse. > La moitié des malchanceux a choisi de se faire réopérer, précise le > Tagesspiegel, et un tiers l'a déjà été, aux frais de l'hôpital, > naturellement. > Un professeur de chirurgie orthopédique, Heino Kienapfel, a déploré que > " certains produits arrivant sur le marché européen ne portent > d'indications qu'en anglais " , au lieu d'être traduits d'emblée en > plusieurs langues ou de porter des pictogrammes. " C'est un problème " , > a-t-il jugé > Dernière mise à jour : ( 04-10-2007 ) > > Les fabricants considèrent trop souvent comme acquis que tout le monde > comprend l'anglais (médical ou pas) et qu'on peut confier le travail de > traduction au fils du gardien, " pensez-donc, il vient d'avoir son bac, > et puis, pour trois mots .... " . > > Lamentable ! > > Remarque : Je ne parviens pas à vous adresser ce message si j'entre le > lien actif vers l'article, car mon imbécile de FAI considère que c'est > un spam > Mais vous trouverez facilement le site de l'Observatoire > européen du plurilinguisme en googlant. > > Bon weekend quand même. > > > Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Guest guest Posted July 19, 2011 Report Share Posted July 19, 2011 Yes,in fact Margaret. Translators get blamed for any doctor's incompetence. Time to put that newspaper in its place. Bin it ! Br, 2011/7/16 Margaret Hutchings > ** > > > Faute de traduction, oui, et lamentable, oui, mais.. > > > > Les médecins ont été formés à l'utilisation de la prothèse sans que > > quiconque ne remarque l'erreur. Un représentant du fabricant, présent > > lors des premières opérations réalisées à Berlin, n'a rien constaté > > d'anormal, ajoute le journal > > Formés par qui? Un soi-disant représentant du fabricant/un chirurgien > sensé connaître le prothèse qui ne remarque pas/ne sait pas que celui-là > a besoin d'être cimenté? Et un autre présent pendant quelques opérations > qui ne le remarque pas/ne le sait pas non plus? Ca c'est hallucinant! > > Mais le grand scandale aux yeux de la presse ... c'est la faute du > 'traducteur'!!! > > Margaret > > > -- Augustin LINGUIST Follow me on social media @Augustin Lingua Europa Communications Tel: +33 6 44 08 21 49 Tel: +33 1 34 93 03 00 DISCOVER YOUR VOICE >Voice over talent Coach in Languages > 1 euro per minute Design by Word > CommArts TransCreation English, French, German, Swedish, Dutch, Norwegian, Finnish, Danish, Italian, and many other Inter-Active Languages. International English Adaptations. Social media strategist Internet industry © Copyright This e-mail message and attachment(s) are solely intended for the addressee(s). It is confidential in nature. If you receive this message in error, please delete it and immediately notify the sender by e-mail. As communication on the Internet is not secure, Augustin does not accept responsibility for the content of this message. Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Guest guest Posted July 20, 2011 Report Share Posted July 20, 2011 Bonjour à tous, Je prends un peu le train en marche, mais je manque de temps en ce moment. Et ma réaction va un peu à l’encontre de la plupart d’entre vous. Dans le cas cité, les médecins auraient dû voir que qqch clochait, ok. Mais qui a commis la première erreur ? Le fabricant ? Le formateur ? Le rédacteur de la VO ? Non. Un traducteur incompétent qui a accepté un document pour lequel il n’avait pas les connaissances nécessaires. Et qui par la même occasion jette le discrédit sur toute la profession. Comme le dit très justement Philippe, fabricants et laboratoires veulent payer le moins cher possible et certains traducteurs qui ont du mal à joindre les deux bouts acceptent tout et n’importe quoi. Résultat, les mauvaises traductions ont parfois des conséquences dramatiques et au final on tire sur le traducteur. Mais quoi de plus normal ? C’est lui le responsable de la boulette initiale non ? Je suis traductrice médicale, j’ai une certaine expérience (16 ans), et au vu du contenu du document je l’aurais refusé, l’orthopédie n’étant pas ma tasse de thé. Ça fait des années qu’à la SFT (entre autres) je dis qu’il faut arrêter de laisser les clients (surtout certaines agences véreuses, mais pas seulement) imposer tarifs et conditions, qu’il faut se spécialiser, s’en tenir à ce que l’on sait faire et travailler à des tarifs décents dans des délais raisonnables. Et des années que je me fais insulter (sens propre du terme, ce n’est pas une image) par certains collègues qui me répondent que c’est facile à dire quand on a de l’expérience ou qu’on a le temps de se former, mais qu’il faut bien débuter et que le temps passé en formation continue n’est pas rémunéré, et qu’on n’a pas le choix et j’en passe. On a toujours le choix. Ce genre de décisions ne dépend que de nous. À nous de voir l’image que nous voulons renvoyer. Celle de crève-la-faim incapables, qui acceptent tout et n’importe quoi à des tarifs lamentables (mais déjà très cher, trop cher pour la qualité produite) ou celle de professionnels hautement spécialisés, qui travaillent dans un ou deux domaines, à des tarifs 2, 3, 5, 10, 20, 50 fois plus élevés, mais qui font un travail dont la qualité est irréprochable. Quand tous les traducteurs parleront la même langue sur ce terrain, quand le « pour ma pomme, les autres je m’en fous » n’aura plus sa place, quand il y aura enfin une vraie solidarité et une prise de conscience que la traduction est une affaire de professionnels et non d’amateurs qui souhaitent arrondir leurs fins de mois en prenant tout ce qui tombe, alors nous pourrons avancer. En attendant, nous ne pouvons que déplorer ce genre de situation pour les personnes qui en font les frais (je pense surtout aux patients), mais aussi nous en réjouir. Après tout, si le fabricant s’était donné les moyens de trouver un traducteur vraiment spécialisé dans le domaine, il n’aurait pas eu le problème. « L'expérience tient une école où les leçons coûtent cher, mais c'est la seule où les insensés puissent s'instruire » disait lin. Quelque chose me dit que la prochaine fois le fabricant de la prothèse concernée par la boulette sera plus regardant sur le choix du traducteur. Quelques articles sur même sujet. http://esperanto.loiret.free.fr/documents/mini_expo_langues.pdf http://observatoireplurilinguisme.eu/index.php?option=com_content <http://observatoireplurilinguisme.eu/index.php?option=com_content & task=view & id=\ 827 & Itemid=36 & lang=pt_br> & task=view & id=827 & Itemid=36 & lang=pt_br (article cité par je pense) http://www.senat.fr/questions/base/2007/qSEQ070901843.html Bonne journée à tous Nath Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Guest guest Posted July 20, 2011 Report Share Posted July 20, 2011 Chez un pilote de ligne, un chirurgien, un avocat, un restaurateur (franchement, si c’est pas bon la 1re fois, tu y retournes ?), un coiffeur qui nous rate, un garagiste qui change la mauvaise pièce… On ne l’accepterait d’aucun professionnel auquel on fait appel. PROFESSIONNEL…. La clé est là . Agir comme des pros et non comme des amateurs. Nath De : medical_translation [mailto:medical_translation ] De la part de philippemollard@... Envoyé : mercredi 20 juillet 2011 10:07 À : medical_translation Objet : Re: OT: 47 erreurs médicales liées à une faute de traduction ! " Il faut bien debuter... " Est-ce qu'on accepterait cet argument chez un pilote de ligne ? ;-) ___ Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Guest guest Posted July 20, 2011 Report Share Posted July 20, 2011 Le 20/07/2011 10:06, philippemollard@... a écrit : > " Il faut bien debuter... " > > Est-ce qu'on accepterait cet argument chez un pilote de ligne ? ;-) Excellent ! Nathalie et Philippe, vous " made my day " , comme on dit ! La seule question qui me turlupine encore dans cet exemple, c'est a-t-on demandé à un vrai traducteur médical de traduire les 3 mots de l'auto-collant, ou bien est-ce que la " traduction " a été effectuée par une secrétaire, voire un commercial ou le fils du gardien, dans les locaux de l'importateur/du fabricant/ distributeur? Y a-t-il eu vraiment une prestation de service externe ou un simple employé non traducteur s'en est-il chargé en interne ? En outre, comment se fait-ce qu'il faille se limiter à un auto-collant en style télégraphique pour savoir quoi faire d'une prothèse, au lieu de disposer d'une notice détaillée traduite en intégralité ? Là , il y a responsabilité du fabricant/du distributeur s'il n'a pas du tout fait traduire la notice. Bien sûr, si un vrai traducteur est intervenu, c'est clairement lui le responsable. Il subsiste des doutes dans cette affaire, mais elle constitue un bon exemple de l'indispensabilité de notre profession, de notre spécialisation et de notre formation continue. Je pense que les exemples cités par Nathalie sont un excellent complément et que chacun d'entre nous devrait mettre cet ensemble de faits sous le nez de tout client potentiel s'alarmant de nos tarifs. Bonne journée > > RE: OT: 47 erreurs médical > > es liées à une faute de traducti > > on ! > > > > Bonjour à tous, > > > > > > > > Je prends un peu le train en marche, mais je manque de temps en ce moment. Et ma réaction va un peu à l’encontre de la plupart d’entre vous. > > > > > > > > Dans le cas cité, les médecins auraient dû voir que qqch clochait, ok. Mais qui a commis la première erreur ? Le fabricant ? Le formateur ? Le rédacteur de la VO ? Non. Un traducteur incompétent qui a accepté un document pour lequel il n’avait pas les connaissances nécessaires. Et qui par la même occasion jette le discrédit sur toute la profession. > > > > > > > > Comme le dit très justement Philippe, fabricants et laboratoires veulent payer le moins cher possible et certains traducteurs qui ont du mal à joindre les deux bouts acceptent tout et n’importe quoi. Résultat, les mauvaises traductions ont parfois des conséquences dramatiques et au final on tire sur le traducteur. Mais quoi de plus normal ? C’est lui le responsable de la boulette initiale non ? Je suis traductrice médicale, j’ai une certaine expérience (16 ans), et au vu du contenu du document je l’aurais refusé, l’orthopédie n’étant pas ma tasse de thé. > > > > > > > > Ça fait des années qu’à la SFT (entre autres) je dis qu’il faut arrêter de laisser les clients (surtout certaines agences véreuses, mais pas seulement) imposer tarifs et conditions, qu’il faut se spécialiser, s’en tenir à ce que l’on sait faire et travailler à des tarifs décents dans des délais raisonnables. Et des années que je me fais insulter (sens propre du terme, ce n’est pas une image) par certains collègues qui me répondent que c’est facile à dire quand on a de l’expérience ou qu’on a le temps de se former, mais qu’il faut bien débuter et que le temps passé en formation continue n’est pas rémunéré, et qu’on n’a pas le choix et j’en passe. > > > > > > > > On a toujours le choix. Ce genre de décisions ne dépend que de nous. À nous de voir l’image que nous voulons renvoyer. Celle de crève-la-faim incapables, qui acceptent tout et n’importe quoi à des tarifs lamentables (mais déjà très cher, trop cher pour la qualité produite) ou celle de professionnels hautement spécialisés, qui travaillent dans un ou deux domaines, à des tarifs 2, 3, 5, 10, 20, 50 fois plus élevés, mais qui font un travail dont la qualité est irréprochable. > > > > > > > > Quand tous les traducteurs parleront la même langue sur ce terrain, quand le « pour ma pomme, les autres je m’en fous » n’aura plus sa place, quand il y aura enfin une vraie solidarité et une prise de conscience que la traduction est une affaire de professionnels et non d’amateurs qui souhaitent arrondir leurs fins de mois en prenant tout ce qui tombe, alors nous pourrons avancer. En attendant, nous ne pouvons que déplorer ce genre de situation pour les personnes qui en font les frais (je pense surtout aux patients), mais aussi nous en réjouir. Après tout, si le fabricant s’était donné les moyens de trouver un traducteur vraiment spécialisé dans le domaine, il n’aurait pas eu le problème. « L'expérience tient une école où les leçons coûtent cher, mais c'est la seule où les insensés puissent s'instruire » disait lin. Quelque chose me dit que la prochaine fois le fabricant de la prothèse concernée par la boulette sera plus regardant sur le choix du traducteur. > > > > > > > > Quelques articles sur même sujet. > > > > http://esperanto.loiret.free.fr/documents/mini_expo_langues.pdf > > > > > > > > http://observatoireplurilinguisme.eu/index.php?option=com_content<http://observa\ toireplurilinguisme.eu/index.php?option=com_content & task=view & id=827 & Itemid=36 & l\ ang=pt_br> & task=view & id=827 & Itemid=36 & lang=pt_br (article cité par je pense) > > > > > > > > http://www.senat.fr/questions/base/2007/qSEQ070901843.html > > > > > > > > Bonne journée à tous > > > > > > > > Nath > > > > > > > > > > > > > > > > Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Guest guest Posted July 20, 2011 Report Share Posted July 20, 2011 " Quand tous les traducteurs parleront la même langue sur ce terrain, quand le « pour ma pomme, les autres je m’en fous » n’aura plus sa place, quand il y aura enfin une vraie solidarité et une prise de conscience que la traduction est une affaire de professionnels et non d’amateurs qui souhaitent arrondir leurs fins de mois en prenant tout ce qui tombe, alors nous pourrons avancer. " Autant dire jamais ! Non pas que je sois d'un avis opposé à la position de Nathalie, au contraire, et d'ailleurs comme elle, je n'arrête pas d'en payer les conséquences depuis 25 ans que j'exerce la profession, mais mieux vaut se dire que la " normalité " du marché est celle-ci, et que le postulat " quand tous les traducteurs... " est une pure utopie. Ce que je veux dire, c'est que chacun/e doit en être conscient au moment du " choix " . Car comme dit Nathalie, " on a toujours le choix " , et dans notre cas c'est un choix qui se renouvelle à chaque mission de traduction. Un choix jamais acquis, toujours remis en question, d'une traduction à l'autre. Je n'arrête pas de refuser des travaux à cause de conditions minables (je ne traduis pas dans le médical), aussi bien en termes de délais, de tarifs et de prétentions diverses (ajoutez la mise en pages, etc.), ce qui fait que j'ai parfois des semaines faites de refus, mais c'est pas comme ça qu'on vit non plus ! L'Italie étant probablement l'un des pays d'Europe où les tarifs sont les plus bas, et qui continuent dans la durée de baisser au lieu d'augmenter, on en arrive souvent à une situation proche de la quadrature du cercle... Jean-Marie -- *Jean-Marie Le Ray <http://translation2.com/> <http://translation20.blogspot.com/feeds/posts/default?alt=rss> <http://www.slideshare.net/jmleray> <http://www.linkedin.com/in/jmleray> <http://www.youtube.com/jmleray> * <http://www.translations2.com> Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Guest guest Posted July 20, 2011 Report Share Posted July 20, 2011 Bonjour , >La seule question qui me turlupine encore dans cet exemple, c'est a-t-on >demandé à un vrai traducteur médical de traduire les 3 mots de >l'auto-collant, ou bien est-ce que la " traduction " a été effectuée par >une secrétaire, voire un commercial ou le fils du gardien, dans les >locaux de l'importateur/du fabricant/ distributeur? >Y a-t-il eu vraiment une prestation de service externe ou un simple >employé non traducteur s'en est-il chargé en interne ? S’il n’y a pas eu prestation de service externe, ça montre clairement que la traduction n’est pas, contrairement à ce que de nombreux clients pensent (qui n’a jamais eu au tél un client qui lui a dit « je pourrais le faire mais je n’ai pas le temps » ???), à la portée du premier venu qui parle deux langues. S’il y a eu prestation de service externe, ça insiste sur la nécessité de prendre un traducteur spécialisé qui sait de quoi il retourne. Dans un cas comme dans l’autre, celui qui est responsable c’est celui qui traduit cette étiquette. Nath Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
Guest guest Posted July 20, 2011 Report Share Posted July 20, 2011 Bonjour Jean-Marie, >le postulat " quand tous les traducteurs... " est une pure utopie. On est bien d’accord. C’est surtout une façon de dire que ça dépend de nous tous, et qu’en faisant n’importe quoi on discrédite toute la profession et pas seulement soi-même. >Je n'arrête pas de refuser des travaux à cause de conditions minables (je >ne traduis pas dans le médical), aussi bien en termes de délais, de tarifs et >de prétentions diverses (ajoutez la mise en pages, etc.) Pareil, et je pense que nous sommes nombreux à en être arrivés là . Nath Quote Link to comment Share on other sites More sharing options...
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